Diane Charmet, Royaume-Uni

« Diplômée en 2019, et ayant décroché mon premier emploi en octobre de la même année, je travaille aujourd’hui au Royaume-Uni pour l’entreprise Oxford Biomedica en tant qu’ingénieure de recherche au sein du groupe de développement des procédés. Cela consiste à développer et optimiser des bioprocédés pour la fabrication des traitements de thérapie génique pour nos clients, des entreprises pharmaceutiques. Mon rôle est de concevoir, d’organiser et de réaliser des expériences, d’analyser des données et de suivre le transfert industriel du procédé. Un projet de recherche en thérapie génique dure généralement plusieurs années, des premières expérimentations jusqu’au transfert, et peut parfois ne jamais aboutir en cas d’échec des essais cliniques. Vivre et travailler à l’étranger m’apporte beaucoup : en plus de pratiquer plusieurs langues au quotidien, mon expérience professionnelle en est plus riche. Lorsque l’on désire travailler dans le domaine de la recherche, les opportunités sont nombreuses à l’étranger. La thérapie génique étant un domaine très récent, les employeurs font volontiers confiance aux profils moins expérimentés qui pourront être formés par la suite. S’il y a un moment parfait pour tenter l’aventure de l’expatriation, c’est juste après l’obtention du diplôme, quand nous sommes encore jeunes et que l’on a la possibilité de se déplacer. »

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